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Marion et Xavier en OZ

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Marion et Xavier en OZ
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16 juillet 2010

Tim Tam

Avis aux amateurs de Tim Tam, depuis quelques mois nous en trouvons dans différents Monoprix de Paris. Jusqu'à quand ? Mystère ! Nous avons donc fait une petite réserve au cas où ! Bien sur, nous les dégustons à la manière australienne, en buvant notre café ou cappuccino.

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8 janvier 2009

Best Wishes for 2009

Une nouvelle année vient de commencer sous le signe du froid. Ca nous change de l'Australie. Presque un an que nous sommes rentrés, ça passe vite. Cette année à été marquée par notre réinstallation en France et nous avons repris non sans mal le rythme parisien.

Il nous tarde de repartir de l'autre côté de la planète pour découvrir les endroits que nous n'avons pas eu le temps de visiter, comme la côte Ouest, moins peuplée et moins connue.

 

4 juillet 2008

La vie parisienne

Après le retour à la maison et les visites à la famille, notre recherche d'emploi a fini par aboutir. Nous sommes tous les 2 en CDD à Paris. Xavier travaille au service stratégie marketing d'un constructeur automobile et Marion dans une agence d'organisation d'événements.
Nous reprenons le rythme de la vie parisienne, il est vrai que nous n'avions plus l'habitude des transports en commun : en Australie nous allions au boulot à pied, sympa. Nous avons rangé nos "backpacks" et sac de couchage au placard en attendant de repartir en voyage. L'appareil photo se repose aussi plus souvent. Et les Tim Tams (biscuits australiens au chocolat, yummy!) nous manquent beaucoup, d'ailleurs on réfléchit pour se lancer dans l'importation...lol

19 mars 2008

De retour à Paris...pour quelques jours

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12 février 2008

Janvier 2008 : 1 semaine à Bali

Bali fait partie de l’Indonésie et compte 3,2 millions d’habitants. Bali est à 90% de confession hindouiste alors que le reste de l’Indonésie est majoritairement musulman. Les grands centres urbanisés se trouvent au Sud de l’île contrairement au Nord qui est encore essentiellement rural. Voilà pour la courte fiche d’identité.

 

 

 

IMG_3384Nous nous sommes régalés, dans tous les sens du terme, l’un et l’autre, durant notre séjour à Bali. Tout d’abord, remercions notre guide Nyoman Sri Mayuni, qui nous à fait découvrir son île et sa culture, toujours avec gentillesse. L’île est couverte de temples et de statues, pourrait-on dire, tellement leur nombre est important ; il y en a plus de 13 000. Chaque temple, de part sa situation ou son architecture, constitue une merveille. De plus, chaque village possède son temple et chaque maison traditionnelle a le sien également. Bali est aussi réputée pour sa tradition d’accueil, d’ouverture et de tolérance ainsi que pour sa gastronomie riche et variée.

 

 

 

Après les immenses plages de sables blancs du Sud de l’île, le paysage se métamorphose en rizières splendides dès qu’on s’aventure vers le centre. C’est dans la principale conurbation du Sud que l’on trouve le maximum de l’activité touristique, dans les villes de Kuta, Legian et Seminyak. C’est également ces villes qui s’animent, une fois la nuit venue, avec leurs centaines de bars et de discothèques. Le centre de l’île est moins animé pour la vie nocturne et, à Ubud, la grande ville en développement du centre, les magasins et les restaurants ferment plus tôt. IMG_3330En contrepartie, Ubud est le grand centre culturel de l’île, renommée pour son artisanat de sculpture et de peinture, elle propose aussi nombre de spectacles de danse traditionnelle tel le Keçak (danse inspirée de légendes hindouistes accompagnée d’un cœur de 100 hommes ; entrée en moyenne 50000rph soit 3,70€). L’île présente une multitude d’activités toutes abordables si l’on compare les prix avec l’Europe, de plus hors saison vous pouvez vous loger 3 étoiles avec piscine pour la somme d’environ 18 euros par nuit en négociant les prix.

 

 

 

Le côté négatif de l’île est quelque chose qui saute immédiatement aux yeux, la surpopulation de colporteurs, la plupart du temps non-Balinais, qui cherchent à vous vendre quelque chose. La vie est difficile en Indonésie, et ces derniers veulent à leur façon une part du gâteau généré par le tourisme à Bali. Cette pression des colporteurs est parfois oppressante et souvent fatigante, de plus quand les chauffeurs de taxis se mettent à klaxonner chaque fois qu’ils vous croisent, c’est transformer chaque sortie à pied en épreuve. Pour eux, le touriste n’est ni plus ni moins qu’un portefeuille sur pattes et ça, c’est franchement déplaisant.

 

 

 

Quelques mots ensuite sur un domaine qui nous a étonné, nous, européens qui vivons dans un pays où tout est strictement réglementé : la circulation routière. S’il existe un code de la route, alors peu de gens ont dû le lire. L’anarchie serait le terme le plus approprié pour décrire ce qui se passe dans la rue, mais quand on y regarde de plus près on s’aperçoit de certaines choses. Tout d’abord, les panneaux ont juste une fonction décorative, mais les conducteurs font très attention aux autres véhicules, et la vitesse n’est jamais élevée compte tenu de l’état et de l’étroitesse des routes. Ensuite, le fair-play prédomine et personne ne montre de signe d’impatience, d’énervement ou d’agressivité au volant (quand quelqu’un vous double il vous prévient en klaxonnant). Enfin, les nombreux deux-roues sur lesquels s’entassent parfois une mère et ses trois enfants sans casque, font toujours extrêmement attention à leurs déplacements.

 

 

 

IMG_3697Bali est un paradis pour le photographe en herbe qui trouvera toujours un sujet à placer dans son viseur, mais Bali est aussi un endroit privilégié pour celui ou celle qui souhaite s’accorder un soin particulier genre spa. La tradition et le savoir-faire en termes de massages et de soins du corps fait de l’endroit le meilleur rapport qualité prix que nous ayons vus.

 

 

 

Enfin, un conseil si vous allez à Bali, n’hésitez pas à tester le restaurant de poisson sur la plage du côté de Jimbaran, face au coucher de soleil, les pieds dans le sable chaud : un must selon nous. Vous choisissez votre poisson comme si vous étiez chez le poissonnier et on vous le prépare directement, fraîcheur et saveur garanties.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 février 2008

22 janvier 2008 : bye bye l'Australie

avion_departNous prenons l’avion aujourd’hui pour notre vol de retour qui, après une escale en Asie du Sud-Est nous ramènera en France. Durant cette année en Australie : nous aurons pris 10 fois l’avion ( sans compter les changements sur une destination) ; dormi dans tous types de logements: de la belle étoile aux hôtels 5 étoiles en passant par les backpackers ; travaillé comme des dingues pendant des semaines ( plus de 55 heures par semaines parfois) ; puis visité la moitié Est de l’Australie et la Nouvelle-Zélande ; parcouru des milliers de kilomètres en voitures, en bus, en van et en 4x4 et expérimenté toutes sortes de terrains, des pistes de terre rouge du centre à celles de sable de Fraser Island en passant par les routes perdues du bush.

 

  

 

Notre voyage en Australie fut une formidable expérience et restera un souvenir inoubliable. Nous avons profité des meilleurs aspects de la culture Australienne, nous retiendrons sans conteste, le café délicieux, la décontraction, la simplicité dans les relations interpersonnelles, l’immensité du pays ainsi que ses couleurs. Nous avons aussi apprécié les trottoirs larges et sans crottes de chien ; les rues avec des auvents moches, mais si pratiques en cas de pluies ou de fortes chaleurs ; les transports et supermarchés 24h/24 (pratique quand on a des horaires décalés); les toilettes publiques nombreuses et propres ; la poste efficace et rapide ;…anpe


Au programme de notre retour en France : visite familiale et recherche d’un emploi dans notre secteur d’activité.


Pour finir, nous remercions nos sponsors : famille Boissières et famille Bouffort, ainsi que tout ceux qui nous ont aidé, d'une manière ou d'une autre, dans la réalisation de notre projet. Mention spéciale au service irréprochable de Singapore Airlines (même si nous n’avons pas eu la chance de tester l’A380 sur la ligne Sydney/Singapour).

 

 

 

 

3 février 2008

Darwin et la région du Top End

Quelques mots sur Darwin et sa région qui fut notre destination après le Désert. L'expression Top End désigne l'extrémité du Territoire du Nord.

Darwin est  une ville tranquille où il fait bon vivre sous un climat tropical. La ville est entièrement nouvelle et moderne, en effet celle-ci fut entièrement reconstruite après sa destruction par le cyclone Tracy en 1976. Elle fut aussi durement touchée par des attaques japonaises durant la seconde guerre mondiale.

Il n’y a pas vraiment de plages à Darwin, il faut sortir de la ville. Mais on ne peut pas se baigner du mois d’octobre au mois de mai à cause des « box jellyfish » ou méduses boîtes, venimeuses et mortelles qui pullulent dans les eaux. Nous avons pu observer des méduses boîtes au musée, elles sont petites mais avec assez de venin pour tuer une personne en quelques minutes.

Darwin est aussi le point de départ des excursions vers les parcs nationaux alentours et notamment celui de Kakadu. Ce parc est classé au patrimoine mondial de l’Unesco pour sa richesse animale, végétale et historique (peintures rupestres aborigènes ;…). C’est le paradis des crocodiles, des grenouilles, crapauds et toutes sortes d’oiseaux. Le climat y est tropical, il n’y a donc que deux saisons. Durant la saison sèche de mai à octobre, l’ensemble des sites et des pistes sont ouverts au public puis, quand vient la pluie durant la saison humide, d'octobre à mai, le parc se remplit d’eau et seules les routes goudronnées sont alors praticables. On dit que le Kakadu entre en vie. Les rivières sortent de leur lit et les immenses plaines inondables disparaissent sous les flots. Le seul endroit sûr pour se baigner est la piscine de l’hôtel. Il existe deux types de crocodiles en Australie, ceux d’eau douce et ceux de mer.

Les crocodiles d’eau douce habitent les rivières et les « billabongs » (trou d’eau),ne mesurent pas plus de 3m et n’attaquent pas l’homme sans provocation.


IMG_2946En revanche, les crocodiles marins qui peuvent mesurer plus de 5m sont très dangereux et s’installent partout où ils trouvent de l’eau, qu’elle soit salée ou pas.

Pas d’inquiétude, si on ne se baigne pas il n’y a pas de danger. Nous sommes passés à proximité de points d’eau et nous n’avons pas vu de crocodiles (ils se cachent pour guetter leurs proies). Dernière précision concernant le crocodile, c'est plutôt bon, viande blanche à chair ferme, sorte de poulet mais avec un goût plus proche de celui du poisson.

21 janvier 2008

Le désert

Nous sommes partis le 3 janvier d’Adélaïde pour un tour de 10 jours dans le désert, en 4x4. Comme c’est un peu long à raconter et que tout résumer serait un peu réducteur, nous avons choisi pour cette fois de faire vivre cette expérience par quelques extraits des notes prises chaque jour.

Jour 1 - Les Flinders Ranges

IMG_2194Nous partons d’Adélaïde à 7h00 du matin. Rencontre de nos « fellow travellers », essentiellement des Allemands à l’exception d’une Australienne et de deux Suissesses, mais Suisses Allemandes. On va pouvoir apprendre une langue en plus de l’anglais. Après deux heures de voiture, arrêt près d’une rivière pour le premier plongeon dans le bush du séjour, une corde de tarzan attachée à une branche fait le bonheur de tout le monde. Le reste de la journée se fait dans la voiture avec en fin d’après-midi, une petite randonnée pour voir des peintures rupestre aborigènes aux abords du parc des Flinders Ranges. Le soir, pour notre premier « campsite » nous campons au lieu dit « Arkaba Station », qui est un espace de campement
dégagé sur un domaine privé d’élevage de bétail ( un espace de campement signifie que le sol est plat et qu’il y a un petit cercle de pierre pour faire du feu, c’est tout). Mais ce soir-là pas de feu car « total fire ban »(interdiction de faire du feu dans la région à cause du vent). C’est le domaine des kangourous qui détalent en nous voyant mais aussi des émeus, tout ce petit monde vaque à ces occupations en pleine liberté.

Jour 2- Les Flinders Ranges

Nous nous dirigeons vers le centre du parc des Flinders Ranges, à Wilpena Pound pour une randonnée offrant des beaux points de vue. L’aire de camping du parc est très bien aménagée et les kangourous habitués de l’endroit cherchent des provisions dans les sacs des campeurs. L’après-midi nous empruntons la longue piste 4X4 qui traverse le parc, les premiers signes de souffrances dus à la chaleur se font sentir, les premiers maux de tête. Nous parcourons les gorges du parc, où la rivière est la route et ou la route devient la rivière lors des inondations. À la sortie du parc des Flinders Ranges, nous tombons directement dans le désert, où nous rattrapons la route bitumée. Environ une centaine de kilomètres de ligne droite durant laquelle notre chauffeur, donne des signes de fatigue dus à la monotonie de la route et à la chaleur. Pour contrer cette hypovigilance latente, il gigote dans tous les sens, avale sucettes sur sucettes, et s’asperge d’eau avec un des vaporisateurs dont nous sommes munis. Bien évidemment il n’y a pas d’air conditionné dans la voiture, ce serait trop facile ( en réalité  pour des raisons mécaniques).
La route nous emmène à Leigh Creek, pour une pause dans un bled au milieu de nulle part ( mais ça on en verra beaucoup d’autres). L’arrêt est profitable pour tous, et le budget d’une centaine de dollars que nous nous sommes alloués à deux pour le séjour va fondre comme les glaces au soleil. Tout notre argent sera dépensé en produits frais ( glaces, eau, soda).
Juste après Leigh Creek nous obliquons en direction d’Iga Warta (50 à 60 km de pistes), la communauté Aborigène dans laquelle nous passons la nuit. Il y a des douches, presque un luxe vu l’endroit, un frigo avec une surprenante queue de kangourou tranchée. C’est le morceau du kangourou préféré des Aborigènes. Chacun ses goûts. Nous avons eu droit à un BBQ avec du kangourou.
Après le repas, nous passons une soirée autour du feu avec contes, légendes et croyances Aborigènes. A la fin de la séance, nous goûtons à un pain cuit sous le sable chaud du feu, accompagné de la confiture maison de quandong, le fruit rouge local. Hyper bon, le pain à un goût de scones.

Jour 3 - Marree et le lac Eyre

IMG_2321Nous commençons notre journée par la visite d’une carrière d’ocre, assez unique puisqu’elle comporte toute une palette de couleurs. C’est notre conteur aborigène, Clarence qui nous fait la cérémonie des couleurs et nous en met sur le visage. Nous reprenons ensuite la route jusque Marree où la route bitumée laisse place à de la piste en terre. Puis arrêt à Copley, la ville des mines de charbons à ciel ouvert, pour un rafraîchissement. Nous longeons ensuite l’ancienne ligne de chemin de fer du Ghan, construite dans les années 1881-91 et fermée en 1980. Cette ligne de chemin de fer qui reliait autrefois Port Augusta au Sud à Alice Springs, faisait vivre tous les petits hameaux du désert. Pendant la Seconde Guerre Mondiale il pouvait y avoir jusqu'à 50 trains par semaine se rendant à Alice Springs, quartier général des forces Australiennes pour la défense du Nord du pays en prévision d’une invasion Japonaise. L’arrêt de la ligne a provoqué un coup fatal à toutes ces villes minuscules, qui sont maintenant plongées dans une douce somnolence. De Marree, nous allons nous baigner dans un lac-rivière au milieu du désert.  Sur le chemin nous passons la Dog Fence, la barrière anti-Dingo de plusieurs milliers de kilomètre qui coupe le désert et protège le bétail des dingos. Nous arrivons à un billabong ( trou d’eau en langage australien), s’il n’y avait pas eu de panneau d’indication, on n’aurait jamais pensé que l’endroit était sûr pour la baignade. L’eau est hyper chaude par endroits et en même temps très froide dans d’autres. Nous repartons ensuite pour plusieurs heures de route en direction du campement du soir au Sud du Lac Eyre. Sur la piste, nous croisons le road-team : les ouvriers qui entretiennent la Oodnadatta Track que nous suivons. Ils vivent en plein désert avec leurs bulldozers et leurs niveleuses dans des mobiles-homes road-train. IMG_2381
Nous arrivons au Lac Eyre, les mouches sont plus voraces que jamais, elles rentrent dans le nez, les oreilles, se collent aux yeux, s’agglutinent par centaines sur le t-shirt. La mosquito-net (fillet anti-moustique qu’on met sur un chapeau et qui couvre le visage) est obligatoire si on ne veut pas devenir fou. Le paysage ressemble à la planète Mars. Le Lac Eyre est un lac desséché, plus d’eau, il n’y a que le fond recouvert de sel. Quasiment aucune vie. Nous campons dans les dunes de sable près de la rive du Lac. Le ciel est magnifique la nuit, et les mouches vont aussi se coucher.

Jour 4 - William Creek et Coober Pedy

Nous nous levons avec le soleil sur le Lac Eyre, à l’aube le ciel est entièrement rose. Nous nous passons de petit-déjeuner, les mouches couvrent les tartines de pain et ne les lâchent même pas quand nous essayons de les croquer.
Ce matin, direction William Creek, avec son pub typique de l’Outback, son parcmètre pour les donations au Flying Doctors, son arbre et son 4x4. Population : une dizaine de personnes. Nous faisons route ensuite vers IMG_2425Coober Pedy à une heure et demie de piste pour un lunch dans un backpacker troglodyte. Nous visitons une ancienne mine d’opales reconvertie en maison d’habitation. La température à l’intérieur est de 20°à 25 toute l’année sans air conditionné. La ville s’est développée à partir des années 1950 et est rapidement devenue la capitale mondiale de l’opale due à la richesse de ses gisements. Il n’y a que des exploitants individuels. Démarrer une exploitation ne coûte presque rien en permis et paperasse, il faut juste avoir le matériel qui lui est onéreux et le savoir faire. Le sol autour la ville ressemble à du gruyère. La ville assure à elle seule 70% de la production mondiale d’opale. C’est aussi la plus grande ville troglodyte au monde.

En fin d’après-midi direction le Painted Désert et le camp du soir, IMG_2454
juste en face du site.  En chemin, nous avons un problème mécanique, en faisant le plein de gazole, de l’eau s’est mélangée au carburant et le filtre à gasoil menace de lâcher. Quelques semaines auparavant, de fortes précipitations sont tombées dans la région et les réservoirs souterrains vieillissants des stations essences ont absorbé de l’eau par porosité.  Nous devons nous arrêter dans la Plaine de la Lune pour vidanger le réservoir principal. Il doit faire au moins 40°C à l’ombre, mais il n’y a pas d’ombre hormis celle que nous procure la voiture.
Dans la Plaine de la Lune, pas un arbre, pas de végétation, rien que de la terre jaune et des cailloux brûlants qui sonnent comme des morceaux de fer quand on les entrechoc. Une partie du film Mad Max 3 a été tourné là.

Jour 5 - Painted Desert et Oodnadatta

Lever du soleil en face du Painted Desert, ce site comporte une palette de couleur exceptionnelle pour l’endroit avec des cailloux violet, orange, rouge, jaune, blanc. Nous repartons pour petite randonnée dans le site classé Parc National. Les couleurs sont magnifiques avec des faux airs de Sierra Nevada. Retour et IMG_2523arrêt à la petite ville d’Oodnadatta, et sa fameuse Pink Road House. La Road House est un lieu incontournable du désert, à la fois station essence, épicerie, bar, motel.
Petite visite du musée dédié à la vie dans l’Outback, à la naissance de la ville et à l’ancienne ligne du Ghan. Nous en profitons pour nous rafraîchir dans la piscine de la road-house. La ville ressemble à un énorme bric à brac avec beaucoup de choses délabrées, des casses de voitures, des vieilles citernes rouillées un peu partout. Nous passons le reste de la journée, après le lunch, dans la voiture. Il fait une chaleur de dément, nous devons boire 5 litres d’eau par jour pour éviter la déshydratation qui apparaît avec des maux de têtes, extrême fatigue un ou deux jours après. Évidemment il n’y a pas de frigo dans la remorque de la voiture, l’eau est à température ambiante. On peut faire du thé directement, pas besoin de la faire réchauffer.

 

Jour 6 - Ayers Rock

Nous avons passé la frontière du Territoire du Nord la veille, la terre du sol à changé IMG_2625de couleur pour virer au rouge. Nous arrivons à Uluru (Ayers Rock) dans l’après-midi pour une marche autour du monolithe. On a beau l’avoir vu des milliers de fois en photo, cela fait quelque chose de le voir en réalité. On a du mal à se représenter sur les photos, qu’il s’agit d’une seule et même pierre, dont la plus grande partie serait sous terre. Sous un ciel d’un bleu pur, sa couleur orange se découpe d’un trait net et contrasté. Nous avons eu la chance de le contempler au coucher du soleil et à l’aube. Les cars de touristes arrivent par dizaines et les passagers observent le soleil couchant un verre de champagne à la main et amuse-gueules en bouche. Nous trouvons que l’aube est la période la plus impressionnante au niveau du changement de couleurs.

Jours 7-8-9-10

IMG_2746Voilà, nous espérons que ces extraits vous auront donné un aperçu de ce voyage, tant sur les conditions que sur les endroits découverts. Bien sûr le voyage ne s’arrête pas  à Uluru, nous avons également visité Kata-Tjuta ( les Monts Olgas), Kings Canyons, la Finke River Gorge et sa piste 4x4 difficile où nous avons arrêté un départ de feu qui menaçait de se propager à cause du vent ( heureusement il y avait un trou d’eau pas loin).
Nous avons aussi fait halte à Hermannsburg, une communauté aborigène ( photos interdites et prohibition de l’alcool). Durant notre périple nous avons fait de nombreuses haltes dans les road houses que nous croisions histoire de boire frais.
Puis pour finir, nous avons longé les West Macdonnell Ranges avant d’arriver au terme de ce voyage : Alice Springs, une ville qui nous a paru peu intéressante. Elle est le point de départ des tours dans le désert.

21 janvier 2008

Quelques jours à Adélaïde

Adélaïde est la capitale de l’Etat de « South Australia », une ville moyenne, tranquille, à deux pas des plages. C’est aussi la porte des grands déserts du centre et de l’Ouest. La ville est parfois écrasée par les chaleurs de l’été, plus de 40°C est une température courante. Le soleil tape fort, nous étions obligés de raser les murs pour profiter du peu d’ombre disponible. L’eau est là aussi l’éternel problème, les réserves s’amenuisent.

IMG_2180Une ligne de tramway relie le centre d’Adélaïde à la station balnéaire de Glenelg, la plage la plus proche. Dans le tramway dernier cri, pas de machine automatique mais un vendeur de ticket à l’ancienne qui attend que le tramway soit sorti de la zone gratuite pour venir vous voir avec sa machine à composter (comme ça pas de fraude et des emplois en plus). La station est petite, jolie, et la plage plutôt sympa. C’est le quartier qui « bouge ». Nous avons passé le Nouvel An ici, et nous y sommes restés quelques jours, histoire de profiter de la proximité avec la mer ( 50 m du backpacker) et de nous accoutumer avec la chaleur locale (43°,44°C tous les jours sans air conditionné) en attendant le départ pour le désert.

À une demi-heure de voiture de la ville on a le choix entre la péninsule de Fleurieu et ses immenses plages de sable, sur lesquelles les 4x4 se garent les uns à côté des autres (voir album photo); et les collines verdoyantes d’Adélaïde Hills. Dans ces dernières, on cultive la vigne pour des vins blancs et quelques rouges, ainsi que les fruits pour les confitures Beerenberg ( Confitures made in Australia). Les petits villages ombragés comme celui de Hanndörf permettent une agréable journée à la campagne, accompagnée de Choucroute et de bière dans la plus pure tradition des pionniers Allemands Luthériens qui s’installèrent dans ces collines dans les années 1840.

2 janvier 2008

Bonne annee 2008

Tous nos voeux pour cette nouvelle annee en direct d'Adelaide. Nous partons demain pour le desert, rendez-vous donc dans une dizaine de jours pour les prochains commentaires et photos.

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